Marathon de Paris - Journal de bord - S9

 

 

 

Compte-rendu de la 9ème semaine

La semaine la plus chargée de mon programme vient de se terminer: 77,5 km en 06h23. Après le semi de Saint-Gilles, j'avais perdu un peu l'envie de faire des kilomètres, mais cette semaine vient de me réconcilier avec les longues distances. Toutefois, la semaine n'a pas été facile à planifier à cause de mes horaires de travail et j'ai été obligé de concentrer mes séances en fin de semaine: 19 km mercredi, 18 km vendredi, 18 km samedi (une partie avec Laurent) et 22,5 dimanche. Regrouper les séances de cette manière n'est pas l'idéal et la fatigue va sûrement se faire sentir en début de semaine, mais je crois que je l'ai déjà écrit dans un article précédent: la gestion de la fatigue fait partie de l'entrainement.

 

Cette semaine a toutefois marqué un tournant dans ma préparation car je me suis mis à penser réellement au jour de la course et je commence à envisager comment je vais la gérer (certains appellent ça une stratégie de course!).

 

Tout d'abord, le parcours a été un peu modifié et cela ne me plait pas trop... mais les organisateurs ne m'ont pas demandé mon avis, donc je serais bien obligé de faire avec. En effet, les parties dans les bois de Vincennes et de Boulogne vont être beaucoup plus longues: ces zones boisées sont assez monotones et il n'y a pas beaucoup de public. Je préfère largement les passages dans les quartiers historiques de Paris (rue de Rivoli, Bastille, les quais de Seine, la Tour Eiffel...).

 

Deuxième chose: mes potes me mettent une grosse pression. Et oui, parce que j'ai fait un bon chrono à Saint-Gilles, je devrais également faire un bon temps à Paris. Mais le seul temps qui m'intéresse, c'est le temps qu'il fera le jour de la course : du soleil, avec 12 à 14 degrés serait l'idéal. Pour le reste, le marathon est une course tellement à part, que faire des pronostics sur un éventuel chrono, s'avère assez dangereux. Sur un 10 km ou un semi, on ne prend pas trop de risque à annoncer un temps : même si on part trop vite et qu'on explose, la galère ne durera pas trop longtemps: 10 ou 20 minutes grand maximum. Mais sur un marathon, une galère peut durer 10 à 15 km (voir plus) et là c'est très très long et il faut beaucoup de temps pour s'en remettre physiquement et surtout moralement. J'ai vécu ça une fois (à Vannes en 2006) et je ne souhaite pas le revivre car je ne cours pas pour ça !

 

Bref, ma stratégie de course s'élabore petit à petit et il me reste maintenant 3 semaines pour être au top pour atteindre le seul objectif que je me suis fixé: me faire PLAISIR!!!!

 

A dimanche

 

Loïc

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Commentaires: 2
  • #1

    Vincent (mardi, 23 mars 2010 21:45)

    Pour la stratégie de course, le plus simple c'est d'utiliser celle de Thierry : tu pars vite, arrivé à la moitié tu accélères, et ... tu finis comme tu peux. C'est simple et efficace.

  • #2

    Alain (jeudi, 25 mars 2010 21:05)

    bon, Loïc, un tel entrainement...c'est moins de 3h...Aaaallleez Loooooïc-eu!