Trail de l'Aber Wrac'h : un long tête à tête avec moi même

Le trail de l'Aber Wrac'h, 4ème étape de mes courses du premier trimestre, et surtout mon premier défi majeur de l'année : tout ce qui précédait n'avait finalement pour but que de me préparer à cette épreuve. 43 km de trail, 1050 m de dénivelé et entre 5h00 et 6h00 de course (enfin, c'est ce que je prévoyais). Récit d'une longue, longue, très longue course ...

Je savais avant de prendre le départ que ça serait long, et j'avais essayé de m'y préparer de différentes façons. On a beau courir en groupe, au milieu des autres coureurs, on est finalement tout seul dans l'effort. Afin de faire passer le temps, je m'étais préparé différents sujets de réflexion que je devais égrainer tout au long de ces heures de courses. En particulier j'avais décidé de répondre à deux questions qu'on se pose souvent (moi en particulier) :

  • pourquoi on court ?
  • à quoi on pense quand on court ?

5 heures de course laissaient largement le temps de répondre à ces 2 questions. Je me propose donc, en guise de récit de course, de vous faire part de tout ce qui peut traverser la tête pendant une course aussi longue, aussi dure, hors norme par rapport à tout ce que j'avais fait jusqu'ici. Après avoir lu ces lignes, vous aurez donc du mal à vous faire une idée de ce qu'est le trail de l'Aber Wrac'h, si ce n'est que c'est un lieu propice à la réflexion.

Pour commencer, et pour alimenter la réflexion sur le sujet "pourquoi on court", une chanson de Miossec sur ce thème, "Les joggers du dimanche", avec le refrain : à quoi pense les joggers du dimanche ? Il suffit d'activer le lecteur dessous pour écouter la chanson.

Découvrez la playlist Miossec - Jogger avec Miossec

Départ à 8h30 à Le Folgoet après le briefing fait par l'organisation.

 

Le fait d'être 4 à prendre le départ permet de décompresser : échange des dernières impressions, les produits que chacun a amenés. Les sourires sont là, même si chacun essaie de se projeter quelques heures plus tard quand ça sera terminé. On échange les dernières consignes de course, la stratégie à appliquer pour terminer debout : il fallait démarrer doucement, aller tranquillement jusqu'au 23ème km et ralentir après.

Première réflexion : qu'est-ce qui se passe au moment où le départ est donné ? Et bien ce qui est extraordinaire, c'est que cette pression, la tension qui était ressentie jusque là, tombe d'un seul coup comme un vêtement trop lourd qu'on enlève. D'un seul coup on se sent léger, les jambes se mettent en marche et on se met à courir comme on a l'habitude de courir. Il faut tout de suite adopter le bon rythme de course, celui qui va nous emmener jusqu'au bout de cette course toute en superlatif. Le bon rythme, pour Gilles et moi en tout cas, c'était 11 km/h pour démarrer. La seule difficulté c'est de s'en tenir à cette allure, ne pas aller plus vite surtout.

On est à peu près au km 5. C'est une des premières difficultés. Le peloton n'a pas eu le temps de s'étirer, impossible de courir, on monte les uns derrière les autres.

50 mn de course, un peu moins de 9 km parcourus. La première côte qui se fait un peu dans la boue. On est toujours les uns derrière les autres.

 

Parmi les choses auxquelles on doit penser, et auxquelles on n'arrête pas de penser, il y a l'hydratation et l'alimentation. Sur une telle durée il est vital de boire régulièrement et en grande quantité, et de s'alimenter suffisamment. J'avais emmené 2 litres de boisson sucrée et 1 kg de sucre sous diverses formes (Hidrixir pour remplir la gourde, gels sucrés, barres de céréale). J'avais aussi un peu de bretzel pour leur gout salé, pour tuer le gout sucré. C'est donc une obsession pendant toute la course pour s'obliger à boire et à manger : 1 gorgée d'eau toutes les 10 mn, 1 barre de céréale par heure, 1 gel sucré de temps en temps, des bretzel quand dégout du sucre. Ne jamais oublier de s'alimenter. Ca a été presque réussi, j'ai craqué au bout de la 4ème heure, je n'ai plus bu que de façon épisodique.

 

Au final j'ai été loin de consommer tout ce que j'avais pris : seulement 2,5 l de boisson sucrée, 3 barres de céréale sur 4, 1 petit gel sur 4, 2 grands gels sur 4, la moitié des bretzels. J'ai donc trimballé tout un tas de truc qui ne m'ont pas servi. La prochaine fois, je prends moins.

1h20 de course, on a fait presque 13 km. On vient de dépasser le premier ravitaillement en eau.

 

C'est là que le fan club nous attend pour une première photo : on reçoit nos premiers encouragements de la part de Karen et Dominique.

Sur n'importe quelle course, mais sur une course (très) longue en particulier, il faut rappeler la valeur des encouragements. Ces encouragements redonnent à chaque fois un peu de tonus. Mais j'ajouterais que les encouragements prennent une valeur particulière quand ils viennent de quelqu'un que l'on connait. Et ils ont encore plus de valeurs quand la personne a fait l'effort de venir nous voir sur la course : elle s'est levée de bonne heure, a passé de longs moments dans la voiture à aller d'un point à l'autre, et des moments encore plus longs à attendre au bord du chemin pour nous voir passer pendant quelques secondes. Ces petites secondes apportent une aide fantastique pour finir la course. On en vient à se demander quand sera la prochaine rencontre sur la course.

Parmi les sujets de réflexion sur la course et les pensées qui me viennent, il y a tout ce qui a trait à l'environnement lui même. La beauté des paysages traversés : les sous-bois, les rives de l'Aber Wrac'h, les chemins creux, les petites rivières, ... Mais il y a aussi toutes les odeurs qui sont associées à ces paysages : l'odeur d'humus dans les sous-bois quand on piétine les feuilles, l'odeur de la vase quand on marche le long des rives de l'aber, l'odeur de lisier près de certains champs, l'odeur d'herbe coupée.

1h45 de course, presque 17 km de parcourus. On aborde la partie le long de l'Aber, dans la vase. Il faut courir le plus à droite possible pour éviter au maximum la vase.

 

Il est difficile, voire impossible de se concentrer sur une seule idée, pendant un temps aussi long. Le cerveau passe son temps à vagabonder, à sauter d'une idée à l'autre, parfois de façon consciente, parfois de façon inconsciente. Mais ce qui revient de manière régulière, c'est ce qu'on peut appeler des mantras, des petites phrases qu'on va se répéter de façon obsédante, surtout dans les passages difficiles. C'est un peu le bruit de fond des pensées, quand il faut penser à autre chose que la douleur musculaire, l'épuisement physique et l'ennui causé par la durée. Mes mantras personnels sur cette course étaient les suivants :

  • pendant la 1ère partie et jusqu'au km 23, je me répétais : "ne va pas trop vite, économise toi, ne va pas trop vite, économise toi, ..."
  • à partir du km 23, il ne fallait plus ralentir, il ne fallait plus s'économiser. J'étais passé sur du "va plus vite, va plus vite, ..."
  • à partir du 28ème km, je me suis mis à compter les km qu'il me restait à parcourir, et là je me répétais : "plus que 15km, c'est rien, c'est la course du muguet"; "30km de fait, plus que 13km, c'est rien"; "plus que 10 km, c'est rien, c'est la longueur de la course de Chavagne aujourd'hui"; "plus que 3km, plus que 2km, plus que 1,5 km, plus que 1km, plus que 800m, ..." jusqu'à l'arrivée.
  • à partir du 40ème km une image s'est imposée dans ma tête : une bière pression, fraiche de préférence. Cette image est restée jusqu'à la fin, une véritable obsession. Est-ce que ça m'a aidé ? Oui, à ne pas penser que j'avais mal aux jambes et que je n'arrivais pas à accélérer.

Dans la catégorie mantras, je dois aussi ajouter deux chansons qui m'ont trottées dans la tête de manière obsédante : la chanson "On Battleship Hill" de PJ Harvey et "Monsieur tout le monde" de Luke. Je vous les mets dessous pour que vous en profitiez vous aussi.

Découvrez la playlist Aber Wrac'h avec Luke

2h23 de course, 23 km de parcourus. Le château de Kerouartz. C'est là qu'il fallait être frais.

 

Le défi sur une telle course c'est d'abord de la finir, quel que soit le temps qu'on a envie de faire. Et pour finir la course, il est nécessaire de la gérer et de se donner quelques règles. En particulier, ce qu'on avait lu, ce qu'on nous avait dit, c'est que :

  • les 10 premiers km n'étaient que de l'échauffement
  • il fallait se sentir frais à l'issue des 23 premiers km (le château de Kerouartz).

Ces 2 points (10 et 23 km) étaient donc logiquement le moment où il fallait faire un bilan de la façon dont je me sentais, un check complet de la machine.

Au km 10 j'étais encore avec Gilles. Je venais de "sprinter" pour prendre un peu d'avance pour prendre une photo de Gilles en plein effort. Donc on peut considérer que tout allait parfaitement bien. Pas de fatigue particulière, ça correspondait à 1 heure de course.

Au km 23 j'étais maintenant seul : chacun avait pris son propre rythme de course et s'était enfoncé dans sa propre bulle. Là encore l'objectif était atteint, je me sentais bien : pas fatigué, ni physiquement ni mentalement; pas de douleur musculaire. Je pouvais maintenant aborder de façon sereine le plus dur, le retour vers le Folgoet. J'en étais à 2h23 de course, je savais maintenant que je pouvais espérer finir en moins de 5h00. Il suffisait de faire les 20 derniers km en moins de 2h40 : facile ?

Après avoir quitté le château, on retrouve à nouveau les bords de l'Aber, et la vase.

 

Une bonne partie de la course se fait dans la vase, sur les bords de l'aber. Cet environnement n'est pas très propice à la réflexion, il faut être attentif à ne pas y laisser une chaussure, à ne pas s'étaler dans la vase, ne pas trop glisser car ça fait mal aux adducteurs qui n'en ont pas besoin. En tout cas j'en ai tiré 2 leçons qui peuvent toujours servir :

  • il est quasiment impossible de prendre des photos quand on court dans une vase épaisse. Il faut s'arrêter, ou ne pas prendre de photo. Le risque est de s'étaler dans la vase.
  • il ne faut pas manger de bretzel (et oui j'avais emmené des bretzels pour leur gout salé) quand on court dans la vase. On peut facilement s'étouffer.

De toute façon la vase n'est pas non plus un environnement propice à la course à pied. C'est du pur sadisme de faire passer les coureurs dans la vase.

3h43 de course, le passage ludique sous le pont. Approximativement 34 km.

 

Sur ce type de course, c'est la convivialité qui prime parmi les coureurs. La course se fait à petite allure, qui autorise la discussion. Le chronomètre n'est pas le plus important, on peut toujours se permettre de perdre des secondes et des minutes. Alors tout naturellement quand l'occasion le permet, la conversation s'engage. Et de quoi on parle dans ces cas là ? De la course en cours, des courses précédentes et des courses suivantes. C'est ainsi que j'ai eu l'occasion de discuter avec Gilles, avec Sébastien et avec un concurrent (devant moi sur la photo) local, qui m'a accompagné plusieurs km.

La chose pour laquelle j'étais finalement le moins préparé, même si j'avais conscience que ça serait une des difficultés, c'était la durée de la course. La longueur, les km on s'y prépare à l'entrainement, avec les km courus. Les heures qui passent, il n'y a pas forcément d'entrainement pour se préparer à les affronter. Courir pendant 4h39, c'est incontestablement très long. On finit par se perdre dans l'écoulement du temps et par ne plus savoir où on en est de sa journée. Pour rester à flot dans l'écoulement du temps et pour essayer de me situer en permanence, j'avais décidé de me donner des repères, en dehors de la course elle-même.

8h30 : départ de la course, l'heure à laquelle je me lève le dimanche pour l'entrainement

1h de course, il est 9h30 : le rendez-vous dominical pour courir avec le reste de la section.

1h30 de course, il est 10h : départ de la course de Chavagne où je connais du monde qui prend le départ. Une pensée pour eux, on est maintenant plusieurs à courir.

2h30 de course, il est 11h : tout le monde est arrivé à Chavagne. C'est aussi l'heure à laquelle on s'arrête de courir le dimanche.

3h de course, il est 11h30 : l'heure à laquelle je rentre chez moi après l'entrainement.

3h30, il est midi : l'heure de l'apéritif. Je commence à songer à la bière qui m'attend à l'arrivée.

4h00, il est 12h30 : il est temps que ça se termine, je n'arrive plus à trouver de repère.

 

Le camp de César. On est à plus de 40 km de course et on attend maintenant la fin avec impatience. Et c'est là qu'on se retrouve face à un espèce de mur. Une corde a été placée pour pouvoir le monter.

 

Arrivé à ce moment de la course, on n'a pas du tout envie de monter cette espèce de grosse butte pour laquelle il faut s'aider d'une corde. On se dit que les organisateurs ont fait preuve de beaucoup de cruauté vis à vis de nous.

Et là une question se pose : comment peut-on définir l'épuisement sur ce type de course ? Est-ce que c'est de l'épuisement physique, mental ? Pour éviter l'épuisement physique on a normalement fait tout ce qu'il fallait dans les semaines qui précèdent la course, à travers les km parcourus. On est normalement prêt. On est aussi bourré de sucre pour avoir l'énergie suffisante pour aller jusqu'au bout.

Mais pour l'épuisement mental, le grand coup de fatigue qui fait qu'on n'a plus envie de courir, qui fait que en haut de chaque côte on continue à marcher pendant quelques secondes au lieu de recommencer à courir. Et bien là aussi, c'est l'entrainement qui peut nous soutenir. Les longues heures qu'on a passées à s'entrainer nous ont durci. Il suffit de penser à tous ces moments où l'on a gravi des côtes à fond, où l'on a couru dans la boue, à ces sorties longues qui faisaient mal aux jambes. Finalement en invoquant ces souvenirs, la course ne parait plus si difficile.

Après avoir monté, il faut redescendre. Là encore la descente est équipée d'une corde. En utilisant la corde on arrive à soulager un peu les cuisses.

 

L'arrivée n'est toujours pas en vue, et même si on sait qu'on approche, c'est quand même très long. Il faut alors commencer à utiliser les vieux trucs. Pour moi ce qui marche bien dans les fins de course, c'est essayer de se projeter à la fin et après la fin de la course, de visualiser tout ce que je vais faire quand la course va être enfin derrière moi. Je sais que je vais retrouver tout le monde : les amis, la famille. Et je sais qu'on va enfin pouvoir (se) raconter les souvenirs de course. Ca marche à tous les coups, ça permet toujours de faire passer quelques km.

Après la descente du camp de César, une petite traversée de rivière pour remonter dans la boue.

 

Arrivé à ce moment de la course, la température a un peu monté, il doit faire au moins 15 degrés maintenant ! Ce sont surtout les pieds qui on chauffé, la plante des pieds en particulier. Cette petite rivière est une bénédiction : quelques secondes d'arrêt au milieu pour profiter de la fraicheur. Mouillé pour mouillé, autant savourer.

Le fanion rouge qui annonçait le dernier km.

 

Il avait été annoncé lors du briefing, et j'y pensais depuis un bon moment. Enfin il est là, il ne reste plus que 1 km. Mais est-ce que vous avez remarqué que comme l'écoulement du temps est très relatif, les km n'ont jamais l'air d'avoir une longueur fixe. En particulier les derniers km sont toujours plus longs que les premiers. Et le tout dernier est toujours le plus long. Le dernier km du trail de l'Aber Wrac'h n'échappe pas à cette règle, quelqu'un a certainement déplacé le fanion rouge pendant la nuit qui a précédé la course.

L'arrivée est en vue, enfin !

 

Je vois enfin l'arrivée ! Et il me reste quelques réserves pour pouvoir sprinter jusqu'à la ligne d'arrivée. C'est juste pour le plaisir d'accélérer, car il n'y a personne à doubler jusqu'à la ligne. Il me reste suffisamment d'énergie pour faire les derniers mètres à l'allure de 4'10"/km (soit à peu près 14,5 km/h).

Un petit zoom sur la photo précédente. Pas pour montrer ma tête en gros plan. Il faut toujours regarder ce qu'il y a en arrière plan sur les photos. Le détail ici, c'est la tête de Hervé. Il faut savoir que c'est Hervé qui a concocté mon plan d'entrainement pour l'Aber Wrac'h, et qui en a assuré le suivi : en un mot, c'est mon coach.

Dans la relation coach-coaché, le point important c'est la confiance mutuelle. Le coaché doit avoir confiance pour suivre le plan, même quand il y a des doutes. Le coach doit avoir confiance dans la capacité de son élève à suivre la plan et à aller au bout. Si il n'y a pas cette confiance partagée, ça ne peut pas marcher.

Dans cette photo, ce que je lis c'est la joie et la fierté de Hervé à mon égard pour avoir terminé cette course comme il m'avait programmé pour le faire.

La course est finie : 4h39, le contrat est rempli.

 

J'ai enfin pu boire cette bière dont j'avais rêvé à partir du km 40 !

 

Après la course c'est le moment des bilans, et les réponses aux questions.

Pourquoi je cours ? Je ne sais toujours pas, mais normalement il me suffit de me relire pour en avoir une idée.

A quoi on pense quand on court ? Et bien à la fois à plein de choses, et à rien du tout.

 

Toujours dans les bilans, j'ai battu aujourd'hui 3 de mes recors personnels :

  • ma plus longue distance sur une course : 43 km, mon record précédent était simplement un marathon
  • mon plus gros dénivelé : 1050 m, mon record précédent se situait aux alentours de 800 m
  • mon plus long temps de course : 4h39mn, mon temps précédent se situait à seulement 3h45mn.

 

Et pour finir, la dernière question : est-ce que je suis prêt à faire encore plus long, à la fois en distance et en temps. Si j'avais du répondre à la question juste après la course, la réponse aurait été non. Je ne m'imaginais pas faire un km de plus. Après quelques jours, la réponse est oui : en s'entrainant encore plus, il est certainement possible de pousser au delà. Combien ? On verra jusqu'où je peux aller. Par contre je sais maintenant que la limite ne sera pas forcément dans le physique, mais plus certainement dans le mental, à cause du temps passé à courir.

 

Vincent

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Commentaires: 8
  • #1

    McFly (dimanche, 10 avril 2011 17:37)

    Respect, respect, respect... mois qui vient de finir mon premier vrai trail, euh pardon, course nature, je ne trouve qu'un mot à dire: respect, respect respect. D'ailleurs, ce sera mon mantra à moi: respect!
    En ce qui me concerne, je serais bien incapable de faire un truc pareil: je n'ai pas encore d'assez grosses cuisses. Et oui, mon truc à moi les ailes ;o)
    Cotcotcot codec

  • #2

    jerome (dimanche, 10 avril 2011 20:49)

    Bravo,bravo,bravo,bravo à vous quatre.

  • #3

    Hervé (lundi, 11 avril 2011 11:04)

    Oui, je suis fier d'avoir contribué (un tout petit peu!) à cette belle performance, et heureux pour toi que tes efforts soient récompensés.

  • #4

    karen (mardi, 12 avril 2011 14:11)

    trés beau récit pour un trés beau trail et une trés belle perf.
    tu vois Vincent j'ai réussi a faire de belles photos pour ton arrivée!!!!!!!!!!!!!! merci a Dominique pour la super balade.

  • #5

    Guéna (mardi, 12 avril 2011 20:57)

    Magnifique course et récit, l'on s'y croirait. On perçoit les odeurs, on voit les paysages et l'on ressent les difficultés, mais surtout la fierté et la joie d'être parvenu au bout d'un tel défi.
    Encore bravo et merci!

  • #6

    HG (samedi, 16 avril 2011 08:15)

    J'ai bien apprécié ce petit moment de lecture et musique du matin. Bravo pour le récit et pour ta perf sur ce trail, depuis tu hibernes?

  • #7

    GILLES (samedi, 16 avril 2011 21:32)

    Bravo Vincent ! belles impressions de course ! tu as bien réussi ton défi ! Chapeau !

  • #8

    david (jeudi, 21 avril 2011 21:44)

    je me suis regalé,à lire ton recit de course,d'autant plus que je términe dans un temps equivalent au tient.4H40.Tes photos associées aux morceaux de musique s'est génial!!!!!!.Encore bravo et bon courage pour tes prochains defis!!!!!!