Les Templiers de Fabienne

Le 11 mars 2013 je recevais la confirmation de mon inscription sur La Monna Lisa, soit 26km 1000m de D+. Ca y est je ne pouvais plus faire demi-tour. Les mois passent et début juin je commence sérieusement mon entrainement. Je reprends ainsi à faire des sorties longues endurantes 3 à 4 fois par semaine, mêlées à du fractionné et du renfort musculaire. Mais je ressentais comme un ennui, un manque de motivation. Le 20 juillet, je prends une bière chez les Fustec. Le 25 juillet j’étais enregistrée sur le Marathon des Causses, 37 km 1700m de D+ !!!

Je vais devoir faire un condensé sinon c’est un bouquin de 1000 pages que je vais écrire tant l’aventure a été riche à partir du moment où je me suis lancé ce défi. Je courrais pour quelque chose, j’avais un but, me prouver à moi-même que je pouvais encore faire mieux.

 

J’ai découvert et ainsi retenu une chose : avec un entrainement personnalisé et une observation attentive de nos capacités, on progresse et on se fait encore plus plaisir. Merci Loïc et Bernard pour avoir eu confiance en moi plus que j’en avais en moi.

 

Ainsi donc, approche la date à grand pas. Les préparatifs et achats de dernières minutes s’activent. On échange quelques mails et déjà la grande aventure commence. Délires, taquineries, stress et manque de sérieux envahissent l’écran de nos ordinateurs respectifs. Pourquoi le stress… parce que rien n’était très clair sur qui achetait les bières ? Il fallait nous en remettre à la bonne gestion de l’intendance gérée par notre mère du week-end : Mme Popotte et Potins. Gaëlle, tu nous as apporté toute la douceur et le calme dont la gente masculine semblait manquer. Nous nous sommes reposés sur toi pour tous les repas et ça c’était royal ! Je plaisante, j’ai apprécié la présence des gars sur ce week-end, ils étaient si forts et si rassurants… … … en déconnade… faut pas non plus trop les congratuler !

 

Vendredi matin, départ prévu 8H10 devant chez moi. 8H11…12…17, pas de problème, je les ai au téléphone ils sont encore sur Romillé (oufff !!!) et me demandent de m’agiter afin qu’ils me voient. Je m’exécute. J’étais déjà au taquet et l’ivresse du départ me faisait faire n’importe quoi. 8H25, le coffre du mini bus s’ouvre. Restait encore 2 autres à récupérer et le coffre était déjà plein. Des vraies gonzesses ! Bien obligée de glisser alors la bouteille de cognac et de vin sous les sièges. On arrive au final à tout caser. On ouvre une fois, mon vaniti tombe à terre, on ouvre une 2ème fois les raisins de Ronan chutent emportant mon vaniti à terre, et ce toujours additionné de tendres taquineries. Pause pipi sur l’autoroute, on ouvre, mon vaniti … la serrure est morte, moi qui voulait en changer, ça c’est fait! Les kilomètres déroulent au compteur, les plaisanteries fusent, les fous rires prennent le pas, puis les esprits s’endorment, les yeux se ferment. Mais Mike tient éveillé notre conducteur du moment. Quand il veut, il peut nous aligner plus de 2 mots à la suite. Plus nous descendons, plus nous nous apercevons que le relief monte. En vue le Massif Centrale, puis plus loin Les Causses. Il fait encore jour, et là je ne sais plus qui nous sort : « nous serons ‘’ là-haut ‘’ ». Hein, si haut dis-je? Ca ne donnait pas la même chose sur le papier je vous assure ! Et là je commence à me dire (ouai, je sais, il était temps !) que j’allais en ch…, bref, que ça allait tirer dur ! J’observe ainsi avec délectation et panique le magnifique paysage qui se dessine devant nos yeux. Ce magnifique tableau de relief découpé, cette beauté que mère nature nous dessinait, nous émerveillait !

 

Arrivée à Millau et sur le site du départ du Festival des Templiers, un site mythique. Nos yeux brillent. Nous voyons sur les hauteurs des lignées de frontales qui zigzaguent nous offrant ainsi un beau

spectacle, une belle entrée en matière. Ce sont les coureurs de l’Endurance Trail (100km 4800D+) et l’Intégrale des Causses (61km 2600D+) qui arrivent, je crois. Bon, plus que 5min pour récupérer nos dossards. Nous faisons la queue, je regarde à côté Ronan qui sautille. On dirait un enfant qui attend le Père Noel ! N°242, ça y est, je l’ai en main, un sourire de jouissance se dessine déjà sur mon visage, les yeux scintillent… et ce n’est que le début de grandes émotions encore à venir.

Nous rentrons au gîte. Petite visite des lieux, vidage du minibus, appropriation des lits. Puis une fois tout le monde en place les Gwenn ha du font leur entrée triomphale dans le salon pour les photos. Nous sommes heureux d’être là et près à en découdre. Malgré mon sourire, je n’en mène pas large. J’hésite même à prendre une bière !!! Des SMS pleuvent. Un grand merci à la section pour vos encouragements et votre soutien. Ce soir au dîner grande salade de quinoa et de je ne sais plus quoi…une soupe de butternut je crois. Mon esprit est déjà ailleurs ! Un mélange de peur, d’impuissance, de doute, vient se mêler à l’excitation. On me rassure, c’est ça d’avoir des amis. Il faut que je repose mon esprit pour m’endormir. Je prépare mes affaires pour demain, le camelbak est prêt. Je m’endors en me disant que demain je m’en vais faire une petite balade de quelques heures.

H- 4h15’ : je prends mon 1er petit déj’. Je suis sereine, enfin c’est ce dont je me souviens. Je me souviens aussi avoir mis à recharger mon téléphone dans la cuisine. Tout est callé. Mais il faut faire du café, mon téléphone atterrit dans le salon.

 

H-2h32’ : je prends une petite collation, soit un 2ème mini p’tit déj’. C’est mon choix, car les pâtes le matin je sais que ça ne passera pas.

 

H-1 : on part. Je ne comprends pas, j’ai tout préparé, mais j’ai la désagréable sensation d’avoir oublié quelque chose. Oooooh, p’t… !!! Mon téléphone !!! Impossible de prendre le départ, c’est un élément obligatoire pour appeler les secours si nécessaire. Je crois que les autres dans le bus m’ont traité de … « boulet » ! Hiii… avec du recul, ça me fait sourire. Mais beaucoup de recul ! Loïc nous dépose, repart. Merci pour le soutien de tous, nous étions soudés, nous étions là pour nous entraider. C’est ça la cohésion !

H-15’ : Il y a du monde près de l’arche de départ. On croise des têtes connus, si loin de chez nous. Les coureurs se resserrent. Mon coeur palpite. Les sourires s’agrandissent. Les yeux pétillent en les levants vers les hauteurs. Un sentiment d’ivresse prend place : Ameno d’ERA jaillit au sein de l’ensemble des trailers. Je ressens ce que je n’ai jamais ressenti au départ d’une course. Un sentiment d’exaltation qui plus est se dessine sur tous les visages qui m’entourent. Ronan n’en peut plus de vivre. Ca y est je pleure de joie… c’est immense, indescriptible. C’est à vivre !

 

13H15 : Le départ est donné. Nous nous élançons, heureux, tranquillou, je

reprends Ronan qui a tendance à partir trop vite. Avec le recul de la course, nous sommes d’accord sur un point, il faut partir plus vite. Mais là, nous savourons chaque pas, chaque encouragement, chaque paysage sur 2,5km de plat. Tient, une horde de bretons excités sur les côtés. Ce sont les copains, copains comme cochons.

 

…après 2,5km de course, je me sens très bien. Normal ! La 1ère côte arrive, sur 3km et 480m de D+. Ma fois, grâce à une technique transmise cet été, je monte avec plaisir, et reste au côté de Ronan. Puis ça se corse, le pourcentage de la côte augmente, je marche. Et je pense à mon papa qui aussi m’a donné une technique : houa, je soulage là mes mollets, je bénis mon papa ! C’est royal, je me sens en confiance car mes pensées se tournent vers ceux que j’aime en cet instant de plénitude absolue. S’enchainent montées et descentes, je regarde le profil de la course que j’ai scanné et plastifié, mais sur le papier je ne reconnais pas laquelle de ces satanées côtes que je suis en train de gravir. Ca fait quelques moments que je suis sur les hauteurs (14ème km) et sur du « plat ». Je me sens bien, une avenue m’ouvre ses bras, je la prends à bras le corps. Je regarde la cime des arbres, c’est booOOO… et paf ! Me voilà face contre terre. Je ne me relève pas de suite, je suis tombée sur mon épaule déjà cassée. J’ai mal. Je me relève et là c’est toute la solidarité des trailers qui se met en marche, on vient vers moi, on s’inquiète pour moi alors que je ne connais personne. Par chance 1 km plus loin, un infirmier. On va même jusqu’à m’attendre pour s’assurer que tout va bien. L’étonnement me gagne, je suis comblée. Je repars, mais avec la douleur qui rebondie à chacun de mes pas, je craque. Je décide d’écouter un peu de musique. Ca me re-booste et mets de côté le négatif pour ne profiter que du positif. Je découvre en moi une force morale que j’espérais avoir en moi mais n’avais pas encore eu l’occasion de mettre en application. Je vais de surprise en surprise. Et ce n’est pas fini, je me souviens de cette splendeur que nous offraient les Causses. Mon dieu, j’ai monté tout ça, moi ! Ce qui est magnifique en plus c’est que dans cette nature qui parait inaccessible, des inconnus par ci par là nous acclament et nous redonnent des ailes. Instantanément je ne peux que leur dire merci, merci d’être là. Le monde du trail est comme une grande famille que je découvre.

 

1er ravito, liquide, au 26ème kilomètre : tiens j’aperçois un gobion ! C’est Ronan. Et toute l’émotion emmagasinée jusque-là échoue lamentablement face à lui (Je suis désolée Ronan de t’avoir ici inquiété). Je prends le temps de remplir ma poche d’eau et y glisse mes dosettes pour l’effort. Je constate avoir perdu sur le chemin quelques neurones, je remonte mon camelbak à l’envers ! Je me désole sur mon sort… Puis je repars. Mais devant ils ont décidé d’aborder les descentes en marchant. C’est étroit. Mais mes jambes et mon coeur veulent s’emballer. Je décide alors de leur demander si je peux passer. Ils s’exécutent. Si j’avais su je n’aurais pas tant attendu !

Différents paysages traversés, tous aussi somptueux les uns que les autres. Des forêts de résineux entaillés par de longues avenues sablonneuses ou des chemins sillonnant entre les dunes et les arbres, je me croyais emportée du côté de la forêt de Sauveterre près des Sables d’Olonne. De grandes falaises que je parcours comme si j’étais sur la côte nord de ma chère Bretagne, la mer en moins, le vert en plus, et de mini buissons de buis remplaçant nos chères bruyères couvrant le sol. De belles descentes et montées rocailleuses, des murs de rochers majestueux nous enveloppant à notre passage. Des abris de pierre isolés pour abriter les bergers et leurs moutons.

De vieilles bâtisses que nous traversons comme jaillissant de nulle part. Des monts à perte de vue dominant la vallée du Tarn. Des couleurs d’automne chatoyantes rendant encore plus chaleureuse cette magnifique aventure humaine. Des montées à n’en plus finir où certains s’arrêtaient mais où je m’interdisais de le faire de crainte de sentir mes jambes coupées. Tant que je marchais, j’avançais… je gérais, je profitais. La dernière était interminable. Le ciel pourtant au-dessus de nous, mais jamais nous redescendions. Puis une antenne. Ca y est j’étais sur les hauteurs de Millau. J’apercevais ce pont majestueux m’annonçant la fin de cette fameuse balade que je m’étais persuadée d’entreprendre la veille pour mieux m’endormir. La fin d’une longue préparation, la fin d’un rêve. Et bein non ! Ces 2,5 km de descentes que je croyais dévaler à toute allure s’annonçaient plutôt périlleux. De grandes corniches, des falaises m’empêchaient de faire la maline. D’autant plus que je devais emprunter ces grandes marches de pierres pas à pas, sortant (malgré la fatigue) une de mes belles tirades mettant un peu d’ambiance dans le groupe : « ce n’est pas juste, cette descente est faite pour les grandes jambes, mes pieds ne touchent pas le sol. Je vais descendre comme les enfants sur les fesses. Allez-y, passez, je vais vous retarder » Ils ont quand même hésité ! Etait-ce pour mon humour ou par politesse ? Bref, ils sont partis. Mais je les ai rattrapés plus bas, heureusement, car eux avaient sorti la frontale. Je ne pouvais perdre de temps à manipuler mon sac. La place ne s’y prêtait pas de plus. Le cordage était sur la gauche et je ne pouvais me servir que du bras droit. Alors j’accrochais toutes les branches que je pouvais attraper de ce côté. Puis une prairie. Ma foulée s’envole que c’est bon de dérouler. Puis on nous acclame, c’est la fin j’entends. L’arche finale est proche. J’aperçois des lumières. Et fendant la foule en délire j’entends dans le dernier virage « allez Fabienne ! ». Quelle émotion, ce sont mes amis, mes copains de croisade !

Je m’envole, je sprinte, je monte les 2 dernières marches, il y en avait 5 ! Je passe l’arche mythique ! Je m’effondre en larme. Je suis toute perdue, je me retourne et j’observe tout ce qui se trouve autour de moi. Je suis arrivée, j’ai réussi, je l’ai fait ! Je vois Fabrice, je pleure. Puis je vois Loïc, je pleure. On me remet ma médaille de finisher… je pleure. Je vais récupérer mon tee-shirt : « quoi, vous avez du XS !!! » Une organisation sans faille…je pleure ! On s’enlace, on est soudé, c’est fort…très fort, et ne peux m’empêcher à nouveau de pleurer. Je n’avais cependant pas oublié que nous avions le droit à un buffet. Je rentre sous la tente et enfin au fond j’aperçois le fromage par excellence : le Roquefort. 1 puis 2 et 3 tartines. Je me goinfre, c’est ma récompense. Je retrouve des visages connus croisés le long de la course, on se donne des nouvelles. Tous sont sous l’émerveillement et l’émotion de cette course. Hep ! Je ne vous ai pas dit, au 2ème ravito, j’ai croisé un breton que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Il se trouve avoir passé son enfance à Bédée. Je le retrouve à l’arrivée, et Ronan lui retrouve son copain de Lycée. On dit merci qui ? Merci Fabienne !

 

Ce sont les yeux étincelant et le coeur débordant d’émotion que je m’en vais le soir tomber dans les bras de Morphée. La nuit va être courte. Mais sans mal, enfin, si je ne tiens pas compte de mes jambes, que je prends plaisir à me lever pour accompagner les gars.

 

5H15 : Des fumigènes rouges s’échappent de la ligne de départ. Gaëlle et moi sommes à la lisière de la fin des éclairages de la ville. Nous entendons malgré l’éloignement le son de ERA. La chair de poule et les yeux brillants, je les attends pour les encourager à leur tour dans cette folle aventure vécue pour ma part la veille. La route sera plus longue, mais nous serons là, face à eux et par la pensée.

 

J’assiste à chacune de leur arrivée triomphale. Nous apercevons dans un 1er temps la silhouette de Jérôme, mais on ne reconnait pas son tee-shirt, mais il a le Gwenn Ha Du à bout de bras, mais si c’est Jérôme ! Punaise, déjà !!! Ca y est nous en avons un de rentré au bercail. Puis nous remontons au-dessus à 250m de la ligne. Arrive sourire éclatant, Fabrice. Déchainement total, je lui transmets le Gwenn Ha Du, j’en oublie de le prendre en photo. Puis, vient le tour de Mike, drapeau déjà sur les épaules, faisant à son tour une arrivée triomphale. Et de 3 ! Quelle émotion ! Je me sens rassurée à chacune de leur arrivée, soulagée de les voir entier et décrivant leur course comme magnifique, dure, mais magnifique, comme moi le jour précédent. Puis nous sommes dans l’attente de Loïc. Gaëlle, Ronan et moi profitons du somptueux cadeau que mère nature nous fait par son couché de soleil rouge flamboyant sur le pont de Millau, comme pour nous aider à patienter, sur cette nuit tombante, la venue de Loïc. Les Gwenn Ha Du s’agitent, nous redonnons de la force et du courage aux quelques Bretons venus aussi en découdre. Puis, un cavalier surgit hors de la de la nuit, court vers l'aventure au galop. Son nom, il le signe avec quelques mots ; « c’est moi » ! Je m’écris c’est Loïc, c’est Loïc… une intense liesse se déchaine alors. Soulagés et tous très excités, nous l’encourageons sur les quelques 400m qui lui restent à parcourir et qui sans doute à ce moment même lui paraissent interminables. Mike, Fabrice et Jérôme l’attendent en bas. Nous sommes au complet. Enfin, nous avons récupéré un demi-Loïc. On l’emmitoufle dans sa couverture de survie, il a froid, il s’allonge à même la pelouse, on prend soin de lui, on le félicite, il craque, c’est humain. Nous en profitons alors puisqu’il est sans force, nous lui dressons sur le corps le Gwenn Ha Du, y déposons sa médaille. Nous entonnons la marche funèbre de Chopin (oui, le coureur est aussi intellectuel) et prenons quelques photos. Je dis « nous », enfin pas moi ! Moi j’observe s’il vire de l’oeil…

 

Enfin, bon ! Nous avons passé 4 jours mémorables, tissant entre nous des liens ineffaçables, incommensurables. Nous avons vécus de grandes émotions autour du trail, même Gaëlle pour qui les jambes ne demandaient qu’à nous suivre. Nous étions comme les 7 doigts de la main ! (celle-là, il va falloir me l’expliquer…) Mais nos émotions sont inexplicables.

 

Nous voilà de retour sur terre, comme après un voyage dans l’espace ou sur la lune, il nous faut reprendre notre vie d’avant. On en revient changé, on n’est plus tout à fait le même. Et rien ne sera plus pareil.

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à vous 6 !

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Commentaires: 9
  • #1

    Loïc (dimanche, 10 novembre 2013 20:59)

    Je ne m'en lasse pas...

  • #2

    Fabienne (dimanche, 10 novembre 2013 21:37)

    Merci! Je relis aussi les autres récits toujours avec autant de plaisir. P't... que je suis heureuse d'avoir vécu tout ça.

  • #3

    Cathy (lundi, 11 novembre 2013 12:07)

    Encore bravo Fabienne ! Merci pour ce beau récit, on s'y croirait : l'excitation, l'ambiance, la beauté du paysage, la douleur, les larmes...

  • #4

    karen (lundi, 11 novembre 2013 16:29)

    BRAVO BRAVO FABIENNE.

  • #5

    patrice (mardi, 12 novembre 2013 12:49)

    merci pour ce récit

  • #6

    Fabienne (mercredi, 13 novembre 2013 15:19)

    Merci à vous de prendre le temps de me lire et d'en apprécier les mots. Merci!

  • #7

    Muriel (jeudi, 14 novembre 2013 11:34)

    Encore et encore bravo Fabienne ..
    merci pour ton récit .

  • #8

    Alex (jeudi, 14 novembre 2013 22:13)

    Félicitations à toi Fabienne et merci de ce nouveau rapport qui apporte des informations complémentaires (je ne sais pas qui a fait son premier rapport mais ils se complètent). Je comprends que si nous arrivons à organiser une sortie nocturne cet hiver, nous mettrons au départ du ERA. Cela changera du Verchuren que l'on pourrait entendre le jeudi soir à partir de la salle du pré vert !

  • #9

    Fabienne (mercredi, 20 novembre 2013 22:04)

    Merci Mr Le Président! Merci à toute la section. C'est vraiment plaisant de savoir que dans ce sport individuel on puisse rencontrer tant d'osmose et de solidarité, avant, pendant et après l'effort. Merci pour toute cette belle ambiance, merci pour votre humour de folie, ...merci! Fière d'être Gobionne!